Jet privé, mieux qu’un avion de ligne pour se protéger du coronavirus

Trois avions sur quatre sont cloués au sol en Europe. Dans le reste de la planète, la situation est semblable, avec au moins un avion sur deux hors service. Les aéroports sont souvent fermés, les autorités interdisent le vol, et les gens ont peur de prendre l’avion même quand cela est possible. Néanmoins, les entreprises de location de jet privé sont débordées des commandes. Voyons pourquoi le jet privé offre beaucoup plus de protection contre le coronavirus.

La qualité de l’air sur un avion de ligne et sur un jet privé

La contagion par voie aérienne

Le premier véhicule de contagion du coronavirus semblait être les petites gouttelettes que chaque être humain émet en expirant de l’air. C’est pourquoi toutes les autorités sanitaires recommandent vivement de garder une distance d’au moins 1 m entre les personnes, voir de 3 m de quelqu’un qui vient d’éternuer ou de tousser. Pas seulement dans un avion de ligne on respire le même air que des centaines d’autres personnes, mais on est très proche les uns des autres, à quelques dizaines de centimètres.

Le recyclage et la circulation de l’air

Sur tous les avions modernes, les passagers et l’équipage respirent un mélange d’air frais et recyclé. L’utilisation de cette combinaison plutôt que de l’air frais ne fait que faciliter la régulation de la température et aide à maintenir un peu d’humidité (plus sur l’humidité en un instant). L’approvisionnement est purgé des sections de compresseur des moteurs. L’air comprimé est très chaud, mais les compresseurs ne font que compresser; il n’y a pas de contact avec les gaz de combustion. De là, il est raccordé à des climatiseurs pour le refroidissement. Il est ensuite canalisé dans la cabine par des persiennes, des évents et des halètements oculaires au-dessus de votre siège. Les unités AC sont connues des pilotes sous le nom de «packs». C’est un acronyme pour kit de cycle d’air pneumatique (Pneumatic Air Circulation Kits). Il y en a généralement deux par avion.

L’air circule jusqu’à ce qu’il soit finalement aspiré dans le fuselage inférieur, où environ la moitié de celui-ci est évacué par-dessus bord – aspiré par la soupape de sortie de pressurisation. La partie restante est remélangée avec une nouvelle alimentation des moteurs et passe à travers des filtres, et le cycle recommence.

S’il est vrai que les avionneurs affirment que jusqu’à 95% des bactéries sont éliminées par le système de filtration sur les avions les plus modernes, il ne reste pas moins que les virus sont beaucoup plus petits et sont difficilement filtrés.

La différence de l’air avec un jet privé

Plus sont nombreuses les personnes qui respirent le même air que nous, plus il y a des possibilités de contagion et de transmission du coronavirus. Sur un jet privé, non seulement on partage l’air avec un nombre très limité de personnes, mais ce sont souvent les mêmes avec lesquelles nous partageons l’air au quotidien, qu’il s’agisse de collègues de membres de sa propre famille.

Faire la queue à l’aéroport, occasion de contagion

Passer en moyenne deux heures dans salles d’attente, queues, locaux bondés, avec sièges, poignées, toilettes, locaux utilisés contemporainement par des dizaines de milliers de voyageurs de centaines d’origines différentes : un milieu idéal pour la prolifération, la circulation et la communication des virus dans l’être humain à l’autre.

Avec un privé, accès réservé, pas des queues, ni de foule

Avec un jet privé, on décolle en moyenne 20 minutes après son arrivée à l’aéroport. On profite de canaux d’embarquement réservé, loin de la foule. Les possibilités de contagion ne sont pas complètement éliminées, mais réduites énormément.

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