Peur de voler, comment la vaincre

Peur de voler, faites ce test pour mieux la comprendre et vaincre

La  peur de voler est un sentiment subjectif qui concerne une bonne partie de l’humanité. Cette peur peut-être aisément oubliée. On peut vaincre la peur de voler à condition de prendre certaines mesures. D’abord,  je vous invite à faire ce test : si au moins trois des conditions qu’il énumère vous concernent directement, votre peur de voler a des fondements psychologiques d’une certaine profondeur, qu’il faut prendre en compte pour pouvoir les surmonter. Les voici :

  • Une ou plusieurs fois dans la vie vous avez dû déménager, faire face à la séparation ou laisser des endroits où vous avez créé des liens solides?
  • Lorsque vous étiez enfants vous est-il arrivé d’être perdu et d’être laissé seul avec un sentiment d’agonie prolongée avant que quelqu’un ne put vous trouver?
  • Au cours de l’enfance ou l’adolescence, vous est-il arrivé d’être seul pendant plusieurs jours, loin de vos parents, et mal à l’aise, parce qu’ils n’étaient pas de votre côté?
  • Avez-vous déjà été impliqué dans un accident alors que vous étiez en voyage?
  • Avez-vous déjà été impliqué dans un accident dans lequel vous êtes tombé au sol d’une position élevée au-dessus du niveau du sol?
  • Avez-vous déjà reçu la nouvelle soudaine et inattendue d’un événement tragique survenu à une personne très chère à vous?
  • Devez-vous voyager par avion dans un moment particulièrement stressant de votre vie (parce que, par exemple, il y a un récent deuil, une séparation en cours, une maladie grave à gérer)?
  • Avez-vous déjà rencontré des problèmes lors d’un vol (turbulence, orages, atterrissages d’urgence)?

S’il vous semble ne pas être en mesure de gérer les émotions que vous sentez à l’idée d’un vol futur, parlez-en à votre médecin ou un psychothérapeute pour déterminer s’il faut une intervention spécialisée. Quel est la différence entre l’anxiété et la peur, et pourquoi certaines choses terrorisent certaines personnes et pas d’autres? Répond Alberto Pellai, psychologue:

“Pour l’anxiété à long terme, nous entendons un état de tension qui nous pousse à concentrer sur un problème spécifique un surplus d’énergie physique et mentale. Si je dois faire face à une situation que je crains beaucoup, comment passer un examen, me mesurer dans une compétition, ou subir la prise en charge du dentiste, mon corps va réagir en conséquence, pour me donner la force nécessaire pour le test qui m’attend. Par elle-même, par conséquent, l’inquiétude n’est ni mauvaise ni dangereuse pour la santé.”

Vol en avion et anxiété

Quand nous volons, nous vivons dans une situation hors de l’ordinaire, et sentir un peu d’anxiété est physiologique à ce niveau. En utilisant toutes les informations que nous connaissons (comme la connaissance que l’avion est le moyen le plus sûr), faisant appel à des expériences antérieures déjà vécues (les fois où nous avons atterri à destination sans problème) et surtout en nous répétant les raisons pour lesquelles nous choisissons l’avion (pour vivre des vacances de rêve, pour économiser du temps, pour éviter la fatigue et les risques d’un voyage en voiture, etc.), nous pouvons faire en sorte que cela n’augmente d’intensité, tenant en échec l’esprit. La peur est différente de l’anxiété, car elle crée en nous une menace pour notre sécurité.

La peur est un mécanisme « défensif », car il active un système d’alarme interne qui nous conduit à échapper (de ce qui peut nous faire du mal), ou attaquer (face à un ennemi qui pourrait nous détruire). Cependant, il y a un élément subjectif dans toutes les manifestations de la peur: pourquoi certaines choses terrorisent certaines personnes et pas d’autres? Par exemple, seule une partie de la population adulte a peur de prendre l’avion. Dans les cas où une personne développe une peur spécifique, il est important de vérifier les facteurs, cet événement critique qui a vécu à l’époque où le problème a commencé à se manifester. Et surtout, personne n’est obligé de surmonter ses limites tout à coup et violemment. Mais face à la bonne façon de la situation réelle qui nous fait peur, en utilisant des techniques de désensibilisation émotionnelles, avec l’aide des personnes qui sont un autre côté et faisant appel à nos ressources internes, nous pouvons progressivement apprendre à nous contrôler et vivre en toute tranquillité. Deux ou trois choses rationalisent toute crainte quant à la possibilité « de précipiter ».

Il faut toujours se rappeler que l’avion est conçu pour voler, avant de prendre le premier vol avec des passagers, et il est essayé et testé à ses limites. Tous les vols réguliers ont lieu dans un domaine certifié par des organismes supranationaux (comme la I.A.T.A) qui assurent la plus grande sécurité, même pour un système complexe comme l’aviation. L’avion, grâce à ses nombreuses installations, qui sont souvent redondantes à envisager tout type d’échec, est complètement autonome dans toutes les conditions de vol. A bord, il y a des instruments tels que le radar ou un système de protection contre la glace pour aider les pilote à éviter les conditions météorologiques désagréables. On effectue le vol en observant toujours les plus hauts standards de sécurité pour la sécurité de tous. Sur les avions commerciaux, et donc aussi sur les jets privés, il y a toujours au moins deux pilotes, aussi pour assurer le pilotage en cas de maladie d’un des deux. Les pilotes sont toujours contrôlésmutuellement et subissent constamment des contrôles techniques et médicaux,  jusqu’à la retraite.

Ne pas voler seul. Si vous êtes à la merci de l’anxiété et de la peur de voler, il est préférable de partager l’expérience avec des personnes avec qui nous avons un lien étroit et sont en mesure de nous rassurer, réconforter et donner confiance. Que pouvez-vous faire pour aider ceux qui sont assis à votre côté pour les aider à surmonter la peur de voler ? Sourire, fournir des données et des informations qui rassurent sur le fait que le vol est la meilleure façon de voyager les laisser partager avec vous ce qui les dérange et active émotionnellement, les distraire avec des arguments et des stimuli qui ne tiennent pas leur attention sur leur statut anxieux. Faire tout cela toujours avec une attitude positive, amicale et sûre.

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